Cette nouvelle infrastructure a été inaugurée le vendredi 18 mars à Doropo.
C’est un marché moderne, construit sur une superficie d’un hectare, entièrement en métal. En plus de l’ancien marché qui est tombé en ruine. Cette nouvelle bête de marché dispose d’une halle à vendre, de 10 box ouvrant tous sur le couloir à conteneurs, d’un quai de chargement, d’un débarcadère, de deux bureaux, de deux chambres, d’une douche, de deux latrines et de trois toilettes extérieures.
Lors de la cérémonie d’inauguration, le Conseiller Technique du Ministre Sidi Tiémoko Touré s’est félicité de la réalisation de cet important projet qui facilite grandement le comptage des animaux présentés ou restitués et des animaux vendus ou sortis. “Ce marché est une porte d’entrée importante pour le bétail du Burkina Faso. Mais aussi et surtout l’un des marchés à bétail les plus importants après celui d’Abidjan. De plus, il représente un pôle économique et social important pour la région”, a-t-il déclaré. Tout en félicitant le CILSS et ses partenaires pour le projet « Prédip », il a souligné que le gouvernement ivoirien avait engagé une politique nationale de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture sur la période 2022-2026. Qui se décline en 5 grands axes stratégiques dont la stratégie nationale des productions animales.
Pour sa part, le Dr Bio Goura Soulé, Les conseillers techniques en pastoralisme et transhumance, représentant la CEDEAO, l’UEMOA et le CILSS, ont affirmé que ce marché aux bestiaux est l’un des plus animés de Côte d’Ivoire. En effet, dit-il, 90% des bergers burkinabé y sont capturés avant d’être transportés à Abidjan ou dans d’autres villes. Il a également exprimé sa gratitude à l’Union européenne pour le financement de cette infrastructure qui permet d’assurer le pastoralisme dans cette région, de renforcer la cohésion sociale au sein de la population et d’intégrer les marchés entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire pour les soulager.
Coulibaly Amadou, président L’ONG professionnelle Acting for Life’s, partenaire du projet, de l’organisation professionnelle des éleveurs de sales dougou, précise que cette infrastructure permet d’assurer la transhumance des animaux. “En effet, note-t-il, lorsque les animaux sont majoritairement produits dans les pays sahéliens, ils se rendent dans les pays côtiers en saison sèche pour accéder aux pâturages, et cette mobilité permet de nombreux bénéfices économiques pour les pays d’accueil”, notamment l’Ivoire. Coast. Nous devons juste investir dans des infrastructures fonctionnelles.
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