Courrier international, l’hebdomadaire de géopolitique, a passé en revue les propos des quotidiens britanniques, espagnols, allemands, italiens, néerlandais, … sur les propositions du gouvernement central français pour calmer la colère corse. Revue de presse internationale
Après deux semaines de violentes tensions suite à l’attentat contre Yvan Colonna en prison, Paris se dit prêt à ouvrir la voie à l’autonomie de la Corse.
L’annonce de Gérald Darmanin, faite tous les jours Corse-Matin avant même de poser le pied sur l’île de beauté, mercredi 16 mars, surpris même dans la presse internationale.
Deux semaines de violentes manifestations à travers l’île ont incité le gouvernement “une percée historique”comme écrit Fidélité, en Hollande? “Ou est-ce juste une promesse de campagne ?”, se demande le journal quotidien, en Allemagne pour apaiser la colère née après l’attentat contre Yvan Colonna et sa prison d’Arles ?
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Instrumentalisation du dossier corse
D’ailleurs, la question se pose surtout sur la Corse même, où les propos rassurants du ministre de l’Intérieur ont été accueillis avec prudence, voire suspicion, rapporte Londres. Les temps. Ce serait, rappelez-vous en Espagne El Periódico de Catalogne, d’un “mesure inattendue d’un tel État centralisateur”.
Et cela Fois renchérit : la volonté du président de la République de Corse de donner plus de pouvoir “pourrait marquer une rupture historique dans un pays qui vit depuis des siècles sous le contrôle de ses rois, de ses parlements et de ses présidents”.. Ainsi, sur le continent, au quotidien, dans les rangs des candidats à la présidentielle, les propos de Darmanin s’ajoutent directement comme “une capitale” par le gouvernement “face aux nationalistes, après dix jours de violentes manifestations sur l’île”.
C’est vrai, souligne le journal quotidienque cette crise en Corse, à trois semaines de l’élection présidentielle, tombe au mauvais moment pour Emmanuel Macron : « Des images d’émeutes dans les rues de Bastia et d’Ajaccio choquent l’opinion publique. La violence et la sécurité sont des enjeux de campagne importants en France. , et d’autres l’ont accusé d’essayer d’exploiter la question corse.
Dans ce contexte, supposons que Financial Times, Au Royaume-Uni, l’offre du chef de l’Etat doit être vue comme une stratégie plutôt à court terme pour calmer la température, de la part d’un exécutif encadré : « L’effondrement de la campagne indépendantiste de la Corse est une surprise. Alors que le mouvement nationaliste corse a longtemps été un casse-tête pour les prédécesseurs de Macron, la démilitarisation en 2014 du FLNC, le Front de libération nationale corse, groupe armé responsable d’une série d’attentats depuis les années 1970 ont apaisé les tensions. »
Spirale de tensions
Mais les années de silence, rappelle Barcelone Le journal, ne bénéficie pas du bilan d’Emmanuel Macron sur la question corse. Les concessions, notamment pour les autonistes et Gilles Simeoni, annoncées depuis 2015 au pouvoir en Corse, sont restées lettre morte au parlement, et le gouvernement est accusé de ne pas tenir leurs engagements envers l’île : ainsi le quotidien, “Paris n’a pas été satisfait de la plupart des revendications : autonomie, co-officialité de la langue corse, rapprochement avec les nationalistes corses emprisonnés. Aujourd’hui, la spirale est comme ça.” que le FLNC menace de reprendre les combats.
Comment, alors, interpréter les négociations initiées par Gérald Darmanin ? Si les perspectives d’autonomie restent floues, Le journal identifie une arène politique en évolution en France : “Il est à noter qu’un consensus se dégage, même dans l’opposition de la Droite républicaine, des socialistes ou des Insoumis – adhérents historiques du modèle centralisateur – pour une certaine décentralisation et autonomie de la Corse”, dit le journal.
De son côté, vous avez journal quotidien tente une analogie avec d’autres territoires français à tendance séparatiste : “La question est de savoir jusqu’où Paris est prêt à aller, conclut le Berlin Daily. La Nouvelle-Calédonie pourrait être une source d’inspiration. Après des décennies de conflits meurtriers, les habitants de cet ancien territoire d’outre-mer ont remporté un vote sur leur autonomie [son indépendance] par rapport à la France. Le Non, cependant, a gagné trois fois.
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