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Papadakis et Cizeron pour un incendie à la maison

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Montpellier (AFP) – “Une belle façon de terminer la saison”: un mois après l’or olympique tant convoité, Gabriella Papadakis et Guillaume Cizeron présentent la Coupe du monde, où on leur promet un cinquième sacre, comme un “bel incendie” à domicile, à Montpellier de mercredi à Samedi.

Ces Mondiaux – les premiers en France depuis dix ans – auront un visage particulier car ils se déroulent sans les Russes (après les Biélorusses), jusqu’à nouvelle exclusion de la Fédération internationale de patinage (ISU), qui a suivi la recommandation de l’Internationale olympique. Comité (CIO), en réponse à l’invasion de l’Ukraine.

Dans un sport où la Russie est rude, le manque de ses patineurs impacte fortement la compétition. Cela change complètement le jeu en deux catégories principalement : les femmes et les couples. À titre d’illustration, aux Jeux olympiques de 2022, ils ont remporté quatre des six médailles du jeu et aux Mondiaux de 2021, cinq.

Mais “l’enjeu était bien plus important que les exploits sportifs, la présidente de la fédération française des sports de glace Nathalie Péchalat y a donné la priorité début mars. Il est important que le monde du sport prenne ses responsabilités.”

la présidente de la Fédération française des sports de glace Nathalie Péchalat, le 4 octobre 2021 à Romilly-sur-Seine, lors de la présentation officielle des équipes de France olympique et paralympique pour les Jeux d’hiver de Pékin 2022. Geoffroy VAN DER HASSELTAFP / Archives

“C’est plus aux patineurs ukrainiens auxquels je pense en ce moment. C’est plutôt à eux qu’il faut placer la conversation”, répond Papadakis, lui-même en contact régulier avec les danseurs Oleksandra Nazarova et Maksym Nikitin lorsqu’il en parle. obligatoire.

Les Ukrainiens Alexandra Nazarova et Maxim Nikitin, lors de leur programme hors glace, le 14 février 2022 aux JO de Pékin WANG Zhao AFP / Archives

Ni Russes, ni Chen

Outre les Russes, Montpellier manquera également l’Américain Nathan Chen, le triple champion du monde sortant, qui souffre de blessures persistantes – comme l’icône japonaise Yuzuru Hanyu – et les Chinois Sui Wenjing et Han Cong. À tel point que Papadakis et Cizeron sont les seuls champions olympiques 2022 impliqués. Devant le public français en prime.

La joie du patineur américain Nathan Chen, après avoir bouclé son programme libre aux JO de Pékin le 10 février 2022. Antonin THUILLIER AFP / Archives

“La Coupe du monde après les JO est toujours une compétition spéciale parce qu’on est encore un peu sur le petit nuage des JO, a déclaré Papadakis. C’est comme une dernière fête. Une compétition qui reste importante, mais avec moins de pression que la le précédent. “.

« Tout le monde a hâte de se retrouver, d’avoir un concours final, c’est vraiment une belle énergie, poursuit-elle. Le fait que ce soit en France est un super moyen de rencontrer notre public, de partager notre titre avec lui. famille. C’est une excellente façon de terminer la saison.

“C’est une grande fête pour nous, pour les supporters, pour nos familles, Cizeron a fait beaucoup avec l’AFP. C’était un peu décevant pour nos familles de ne pas pouvoir aller à Pékin (les JO 2022 se sont déroulés sans spectateurs étrangers). “Rédactions). Là, ils peuvent s’arrêter. Enfin une sorte de fête avec le public, ça va être bien.”

Guillaume Cizeron et Gabriella Papadakis, lors de leur programme de danse rythmique, le 12 février 2022 aux Jeux de Pékin Kirill KUDRYAVTSEV / AFP

Semaine japonaise ?

Sur la glace pour les danseurs français, également quintuples champions d’Europe, en jeu : un quintuple championnat du monde, après 2015, 2016, 2018 et 2019, qu’ils ont mis devant Andrée et Pierre Brunet, quadruples champions du monde en les deux guerres. (1926, 1928, 1930 et 1932), et le seul encore avec Papadakis (26 ans) et Cizeron (27 ans) en tête de la patinoire française à la faveur de leurs deux titres olympiques. Il y a près d’un siècle (1928) et 1932 ).

Cela les rapprocherait également d’une unité des records mondiaux de titres des Soviétiques Lyudmila Pakhomova et Alexandr Gorshkov (six titres en 1970, 1971, 1972, 1973, 1974 et 1976). Assez pour leur marque sur la danse sur glace un peu plus d’empreinte.

La compétition montpelliéraine pourrait aussi faire rire le Japon, fort du côté local des jeunes Yuma Kagiyama (18 ans) et Shoma Uno, fraîchement médaillés olympiques d’argent et de bronze. Fortes aussi, dans la compétition féminine de son top russe vide, Kaori Sakamoto, montée sur la troisième marche du podium olympique à Pékin, et Wakaba Higuchi. Fort enfin, dans la catégorie décidément la plus ouverte, du couple Rising avec Riku Miura et Ryuichi Kihara.

© 2022 AFP